"Aix-en-Provence, ville d'eau, ville d'art."
L'enfant qui vint au monde dans cette ville et grandit comme s'il était naturel de vivre parmi de belles choses, de très belles oeuvres, paysages, pierres, peintures, musiques, parlés, manières d'être..., l'enfant qui fut élevé au goût et à l'appréciation de ces choses et de ces oeuvres, et dont la main était rendue habile... comment cet enfant n'aurait-il pas entretenu la reconnaissance et l'estime de ces choses et de ces formes d'art qui, pour beaucoup, lui venaient de loin, de très loin dans le passé - "par-delà la mort" disait Malraux. Ou encore, "anti-destin de la mort", comment cet enfant, parmi les oeuvres des vivants d'autrefois, n'aurait-il pas été entraîné à être vivant lui-même, pour que de son propre geste viennent des oeuvres heureuses et inédites, lesquelles se joignent aux précédentes et comblent ainsi les enfants après lui.