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Il y a quelque chose d'obstiné, de ma part, à vouloir m'adonner à la sculpture, alors que celle-ci est tellement marginalisée, puisque nos habitudes sont de voir vite et de zapper, privilégiant ainsi l'image et la photo. Mais qui sait si ces habitudes d'époque ne vont pas bientôt évoluer ?
Il y a quelque chose de naïf à tenir le parti de formes féminines belles et séduisantes, alors que beauté et bonheur sont hors normes - des normes qui entendent que l'artiste soit témoin des duretés et malheurs de son temps. Malentendu des uns, mais contentement des autres, mon art évolue à part de cette marque culturelle profonde et invétérée de notre Occident - le fond judéo-chrétien si peu propice à l'aménité et l'harmonie à vivre.
Quelque chose d'audacieux à poursuivre et rendre la nudité de la femme et les attraits de son sexe, alors que le terrain est largement occupé - le mauvais le fond de commerce. C'est bien pour cela que, loin d'être prude, je tente de rendre les formes d'expression symboliques et réalistes du sexe et de la sexualité de la façon la plus admirable qui soit, précisément pour en sauver la chance et dissiper la méprise. |
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