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Elaboration solitaire, approfondissement de mes relations : le paradoxe de ma sculpture.
Le geste personnel, libre, que nul autre ne ferait à ma place et que je suis seul à rendre. Son originalité, sa force, sa résonance propre, sa signature.
Mais le geste venu en échange et correspondance avec ceux et celles qui me sont liés : le geste en recherche de l'expression juste et pertinente, le geste d'une qualité de relations - relations qui m'ont été données, relations que j'entretiens aujourd'hui - une qualité tenant du miracle et de l'exigence : grâce autant qu'oeuvre.
Ma sculpture privilégiée traduit ainsi ma solitude/relation privilégiée : ce que m'inspirent mes séductions et les bonheurs de la femme. Solitude/relation première de l'homme : havre de grâce, son oeuvre la plus nue et secrète.
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